A l'occasion de la remise de la médaille de l'innovation 2019 du CNRS, retour sur le parcours d’Ane Aanesland, chercheuse en physique. Formée à l’université de Tromsø en Norvège, puis recrutée au Laboratoire de physique des plasmas du CNRS, Ane Aanesland fonde en 2017, avec son collègue Dmytro Rafalskyi , la start-up ThrustMe spécialisée dans la propulsion des satellites miniaturisés. Ensemble, ils ont développé deux innovations majeures pour réduire la taille des propulseurs utilisés par les satellites pour se maintenir aux bonnes orbites.
La première réside dans le choix et l’utilisation de l’ergol, terme générique pour toute matière qui fournit de l’énergie pour la propulsion spatiale. En imaginant de nouvelles manières de stocker, traiter et accélérer l’iode, ils ont notamment pu montrer que cet ergol, peu coûteux, pouvait, sous forme solide, remplacer le xénon, un gaz très utilisé pour les systèmes de propulsion à plasma.
Deuxième axe d’innovation : la conception d’une technologie unique qui permet d’accélérer à la fois ions positifs et électrons, au lieu d’avoir une électrode différente pour émettre chaque type de particules. Leur objectif, face à l’augmentation du nombre de satellites lancés, est de rendre l’industrie spatiale plus durable. Le 3 novembre 2019 a eu lieu le premier lancement au monde d’un satellite propulsé à l’iode et dès 2020 ThrustMe signera ses premiers contrats commerciaux.
Uniquement disponible pour exploitation non commerciale
Univers ; Physique ; Portraits et Talents ; Innovation ; Ingénierie
Médaille de l'innovation du CNRS ; Start-up ; Satellite artificiel ; Miniaturisation ; Moteur électrique ; Plasma ; Femme ; Chercheur CNRS
N° notice | 6775 |
Public | Grand public |
Support original | HD |
Version | Français ; Anglais ; VI |
Laboratoire | UMR7648 |
Support de diffusion | Fichier numérique |